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Acheter un bien atypique

Acheter un bien atypique

Par Christel Villedieu - Crédit photo : Thinkstock
Publié le 24/11/2014 - Mis à jour le 24/11/2016
Loft, atelier d'artiste, local commercial à transformer ou déjà réhabilité, maison d'architecte contemporaine ou surface brute à aménager... Autant de biens qui semblent particulièrement attractifs sur le papier. En réalité, ce n'est pas forcément aussi simple, la preuve avec le souplex, les chambres de bonnes et les rez-de-chaussée... Etat des lieux avec Emmanuel Hinot, architecte.
Les souplex

Après le succès des duplex, place aux « souplex », des duplex inversés où les pièces à vivre occupent le rez-de-chaussée et les pièces de nuit le sous-sol. Avant de vous engager, réfléchissez bien. Ces biens présentent, en effet, plusieurs désavantages. Ils souffrent souvent d'une faible hauteur sous plafond, due à leur usage premier de stockage de charbon pour les plus vieux immeubles ou de cave. Ils peuvent être également voûtés, ce qui est agréable esthétiquement mais difficile à meubler. De plus, à cause de leur situation enterrée ou semi-enterrée, ce sont des biens qui peuvent souffrir d'infiltrations susceptibles de désagréger les murs et de rendre le logement humide et insalubre. Enfin, dernier inconvénient, les entrées de lumière étant forcément situées en hauteur et possédant souvent de faibles dimensions, la luminosité est très faible et aucune vue n'est à proposer. En aucun cas, la pièce « du bas » ne devrait constituer un logement à part entière, mais plutôt un bureau, une salle de jeux etc. Ces m²-là ne peuvent en aucun cas être vendus au même prix que ceux situés « hors sol ».

Les chambres de bonnes
Les chambres de bonnes, de par leur fonction historique, proposent des surfaces souvent très faibles et presque toutes automatiquement mansardées. Cela pose deux problèmes majeurs. La surface habitable régie par la loi Carrez permettant de calculer la surface privative pour une vente ne tient compte que d'une hauteur sous plafond au moins égale à 1,80m, tandis qu'un décret fixe à 9m2 la surface locative minimale pour un logement. Il faut donc prendre en considération ces deux textes avant d'acquérir ou de louer une chambre de bonne. Attention, parce que la plupart du temps, ces règles ne sont pas respectées dans une chambre de bonne. Autre désavantage : la très mauvaise isolation de ces biens. Soit elle n'a jamais été réalisée quand le bâtiment est d'époque ou, si jamais cela a été fait, l'isolation thermique a été effectuée (la plupart du temps) avec des matériaux à bas prix et de mauvaise qualité. Résultat, on suffoque en été comme dans une serre alors qu'en hiver la chaleur fuit vers l'extérieur et on grelotte. Du coup, on entre ici dans une autre problématique, celles des dépenses énergétiques. Néanmoins, les chambres de bonnes offrent des vues imprenables sur les toits et une belle ligne d'horizon. Une fois bien rénovées, elles feront de parfaits bureaux ou chambres à coucher.

Les rez-de-chaussée
Les rez-de-chaussée répondent à une vraie demande locative. Les amateurs cherchent ce côté atypique, tout en préservant leur intimité, la chose la plus difficile à préserver quand on évolue dans ce type de biens. Autre problème, la sécurité. Dans les immeubles modernes, elle est souvent renforcée, c'est beaucoup moins le cas dans de l'ancien. Persiennes ou volets roulants sur les fenêtres, grilles de sécurité, vitrage anti-effraction, bloc-porte blindé, alarme... Il ne faut pas hésiter. Avantage, non négligeable cependant, cela permet de louer plus grand pour moins cher. Dans le cas d'un rez-de-jardin, l'occupant pourra également profiter d'un appartement qui donne sur une terrasse ou mieux, sur un véritable jardin, un vrai « plus ».

 

 

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