Brou-sur-Chantereine
Mais on sait peu de chose du village avant le Moyen Age, alors formé de trois hameaux, Brou, La Forest et La Villeneuve-aux-Anes, le plus récent, qui devait son nom aux religieux de la Trinité qui y élevaient des ânes. Possession des seigneurs de Pomponne, le fief passa de main en main au fil des siècles jusqu’à ce que Denis Feydeau, conseiller d’Etat sous Louis XIII et Louis XIV, le reconstitue et y construise un château.
Rurale pour l’essentiel.
Un réaménagement urbain que poursuivirent ses héritiers, Brou étant érigée en marquisat au XVIIIe siècle quand le bourg s’étendit en annexant le fief de Pomponne. Au siècle suivant, bien que située sur la route de Paris à Vitry-le-François, Brou ne comptait qu’une centaine d’habitants sur un domaine composé en grande partie de bois, de prairies et de quelques terres arables.
Une ville de cheminots.
Demeurée agricole jusque dans l’entre-deux-guerres, devenue Brou-sur-Chantereine, la petite ville vit s’implanter une grande gare de triage qui induisit l’installation de centaines de cheminots dans des lotissements pavillonnaires, multipliant sa population par cinq en une quinzaine d’années. Lourdement bombardée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par les Alliés, Brou se reconstruisit au cours des Trente Glorieuses et sut profiter de l’expansion de la région parisienne.
Un immobilier hétérogène.
A une vingtaine de kilomètres de Paris ou de Meaux, desservie par la gare de Vaires-sur-Marne toute proche, Brou-sur-Chantereine a conservé un remarquable patrimoine avec le château des Feydeau classé aux Monuments Historiques, le monastère Saint-Joseph ou encore l’église Saint-Baudile du XVIIIe siècle. Et offre par ailleurs aux Breuillois des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique, mais aussi un complexe sportif avec terrain de football d’honneur. Son parc immobilier, composé à 37% de maisons individuelles, abrite cités jardins de cheminots, quartiers pavillonnaires et grands ensembles.