Gignac
...au nombre desquels un domaine agricole gallo-romain doté d’un castrum propriété d’un dénommé Gennius. Envahi par les barbares dès le Ve siècle, christianisé relativement tôt puis conquis par les Francs, le hameau dépendit alors de l’évêché et du comté de Lodève.
Un village assiégé.
Au carrefour de plusieurs voies de communication, le bourg se développa autour de son église construite au XIe siècle, puis se fortifia d’une muraille et d’une haute tour. Mais le phénomène cathare et les croisades albigeoises allaient dévaster la région, Gignac voyant son église détruite. Des troubles cultuels qui resurgirent avec les guerres de Religion qui conduisirent à l’attaque du village, devenu protestant, par les Catholiques menés par le duc de Joyeuse. Puis ce furent les épidémies de peste noire récurrentes, la guerre civile entre Richelieu et le duc d’Orléans, qui mirent à mal la région.
Le siège d’une viguerie.
Une époque difficile pour Gignac qui fit pourtant construire l’église Notre-Dame de Grâce bientôt rejointe par plusieurs petites chapelles de dévotion. Contre-réforme oblige, un couvent s’y implanta ainsi qu’un hospice, alors que la cité languedocienne accueillait une viguerie où siégeaient les magistrats du roi. Au XVIIIe siècle, devenue un bourg important en dépit de crues répétées, Gignac construisit un pont de pierre au-dessus de l’Hérault mais subit les ravages du phylloxéra au siècle suivant.
Un terroir viticole.
Si Gignac avait prospéré de sa viticulture, de ses moulins à huile depuis toujours, puis des tanneries et des fabriques de vert-de-gris au XIXe siècle, elle dut se résoudre à creuser un canal puis à construire un barrage pour irriguer des terres fertiles mais arides. Dotée d’une usine hydroélectrique au début du XXe siècle, la commune bénéficia de l’expansion montpelliéraine pour devenir aujourd’hui chef lieu de canton et centre de la communauté de communes de la vallée de l’Hérault.
Un patrimoine historique.
Gignac recèle un remarquable patrimoine architectural avec, notamment, les vestiges des murailles médiévales et la tour sarrasine du XIe siècle, l’hospice du XVIIe siècle, l’église Notre-Dame de Grâce et les chapelles du chemin de croix du XVIIe siècle, ou encore son vieux pont. Et met à la disposition des Gignacois des établissements scolaires jusqu’au collège et un lycée agricole privé, un espace culturel avec théâtre et école de musique, mais aussi de nombreuses installations sportives dont une base nautique et de loisirs sur un plan d’eau de 18 hectares.
Un immobilier très attractif.
A une trentaine de kilomètres de Montpellier et de ses infrastructures, au cœur de la vallée de l’Hérault, desservie par l’autoroute A750, par la gare et l’aéroport de Montpellier, Gignac présente un parc immobilier composé à 5% de résidences secondaires et à 76% de maisons individuelles où se côtoient les maisons de village dans les petites rues du cœur historiques, des immeubles anciens mais aussi des villas contemporaines avec jardin et de nombreuses constructions récentes.