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ST LO

Saint-Lô

Publié le 28/11/2012 - Mis à jour le 24/11/2016
Habité par des Gaulois sur les bords de la Vire, le site de Briovera fut conquis par les Romains, subissant dès le IIIe siècle les invasions saxonnes, induisant dès lors une christianisation tardive.
Informations
Département : Manche (50)
Région : BASSE-NORMANDIE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : BASSE-NORMANDIE
Prix moyen du marché : 642 €
Les biens en vente
Région : BASSE-NORMANDIE
Prix moyen du marché : 206 195 €

Soumise à un seigneur évêque au VIe siècle, Saint-Lô abrita par la suite une forteresse construite par Charlemagne et une collégiale, mais fut pillée et rasée trois siècles plus tard par les Vikings. Sous l’égide de l’évêque de Coutances, la ville se reconstruisit, restaura son château et ses remparts, relança son économie de textiles, orfèvreries, tanneries et coutellerie. Jusqu’à devenir la troisième ville du duché de Normandie par sa richesse, après Rouen et Caen, comptant près de neuf mille habitants, en dépit des nombreux sièges et attaques des Anglais mais aussi de Geoffroy d’Harcourt, ou des Bretons.


Une ville martyre.
Prise par les Anglais puis reprise par Charles VII, Saint-Lô renoua avec la croissance et devint le siège d’un présidial sous Henri II. Bien que seigneurie-évêché, la cité normande céda aux sirènes de la Réforme, ce qui lui valut les affres des guerres de Religion. Puis, à la révocation de l’édit de Nantes, eut à subir le départ des riches commerçants protestants de la ville, ne sauvant qu’ici ou là quelques manufactures de draperie. Cité révolutionnaire, Saint-Lô ne souffrit guère de la chute de la monarchie, brièvement rebaptisée Rocher de la Liberté avant de devenir préfecture et d’être pratiquement rasée au cours de la bataille de Normandie par les bombardements américains.


Commerce et artisanat.
Au milieu du XIXe siècle, Saint-Lô comptait près de huit mille cinq cents habitants, et profitait d’une économie composée de fabriques de textile, de chaux et de papier, du commerce de chevaux de cavalerie grâce à la création d’un haras national par Napoléon, mais ne sut tirer parti de la révolution industrielle en dépit de la création du canal de Vire et de la construction d’un port, souffrant du refus du chemin de fer par ses habitants. Aujourd’hui, commerce et artisanat restent les atouts d’une ville qui demeure essentiellement administrative grâce à son statut de préfecture avec centre hospitalier, un peu d’agroalimentaire et d’élevage, de l’équipement automobile, au sein d’un réseau de PME-PMI.


Les vestiges d’une longue histoire.
La préfecture de la Manche, au cœur de la presqu’île du Cotentin, ville martyre de la dernière guerre, a conservé les vestiges de son histoire avec, notamment, le manoir de Bosdel du XVIe siècle, les églises Notre Dame et Sainte-Croix du XIIIe siècle, la chapelle Madeleine du XIVe siècle, le château de la Vaucelle, et bien sûr le haras national reconstruit à l’identique après-guerre. Par ailleurs, les Saint-Lois profitent d’établissements scolaires jusqu'à lycée mais aussi d’écoles de formation supérieure, d’un conservatoire national des arts et métiers, d’un IUT, et de très nombreux équipements culturels ou sportifs.


Un habitat de construction récente.
Baptisée la Capitale des ruines après-guerre, Saint-Lô s’est lentement reconstruite et présente aujourd’hui un parc immobilier, composé à 42% de maisons individuelles, évidemment de construction récente, où grands ensembles, quartiers pavillonnaires et habitat collectif de qualité se mêlent, par ailleurs richement doté en espaces verts avec, notamment, les parcs de Boisjugan et du haras, ou les anciens chemins de halage.

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