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Le marché de l'immobilier en France : bilan 1er semestre 2013

Le marché de l'immobilier en France : bilan 1er semestre 2013

Publié le 01/07/2013 - Mis à jour le 24/11/2016
La chute vertigineuse annoncée par certains n'a pas eu lieu, ni pour les prix, ni pour les volumes. L'immobilier demeure plus que jamais la valeur refuge par excellence pour les Français...

La chute vertigineuse annoncée par certains n'a pas eu lieu, ni pour les prix, ni pour les volumes. L'immobilier demeure plus que jamais la valeur refuge par excellence pour les Français. Encouragé par une baisse des prix contenue à -2,6 % sur douze mois et soutenu par des taux d'intérêt historiquement bas, le marché fait l'objet d'un regain d'activité de +6,6 %. Les acquéreurs les plus jeunes et les ménages modestes sont à la manœuvre et dynamisent le marché quand, tétanisés par les déclarations et projets du gouvernement, les investisseurs perdent confiance et se retirent.

FRANCE ENTIERE

Au niveau national, le prix moyen au m2 se situe désormais à 2 555 € au 1er semestre 2013, et la baisse de -2,6 % tous biens confondus se révèle un peu moins marquée pour les appartements (-1,9 %) que pour les maisons (-2,8 %). C'est justement sur ce segment où la correction des prix est la plus importante que la reprise des ventes est la plus visible : + 11,9 % de transactions dans le secteur des maisons quand la hausse du nombre de ventes est de +6,4 % pour le marché des appartements.

Comment expliquer ce regain d'activité ?

Trois raisons à cela :

1/ La baisse des taux d'intérêt (à moins de 3 % sur 20 ans !), conjuguée au recul des prix entamé dès le 1er semestre 2012, a mécaniquement rendu solvables des acquéreurs qui ne l'étaient pas jusque-là, leur permettant enfin d'envisager la concrétisation de leur projet immobilier.

2/ Les ménages qui remplissaient déjà les conditions pour acheter ont vu leur budget augmenter à mensualité identique et leur rêve d'acquérir plus grand devenir réalisable.

3/ Dans une conjoncture maussade, cette double baisse a convaincu les attentistes de franchir le pas pour bloquer leur charge immobilière à un niveau qui ne pourra guère davantage baisser. Le coût du crédit est peu cher et cela se voit : au niveau national, la quotité de financement moyenne atteint 81,9 % au 1er semestre 2013, du jamais vu dans notre observatoire ! Ce contexte profite aux employés et ouvriers dont la part parmi les acquéreurs augmente au niveau national, pour représenter 41,4 % des transactions réalisées au 1er semestre 2013. Dans la Capitale, c'est le grand retour des cadres moyens qui avaient vu leur proportion baisser en 2012. Deuxième catégorie socioprofessionnelle la plus présente sur le marché parisien après les cadres supérieurs et professions libérales, ils réalisent 31,5 % des transactions dans la Capitale. La part des 50 ans et + se contracte sérieusement : ce sont pour la majorité d'entre eux des propriétaires qui, refusant d'ajuster leurs prétentions financières initiales, ne vendent pas, donc ne peuvent réaliser leur projet d'acquisition par ailleurs. Fait alarmant : le nombre d'acquisitions réalisées au titre de placement continue de chuter : -6,1 % sur les douze derniers mois (il avait déjà reculé de -5,2 % en 2012). Ce sont autant de locations qui ne seront pas mises sur le marché et contribuent à aggraver le déséquilibre entre l'offre et la demande locatives.

 

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