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Les prix de l'immobilier en France au 1er semestre 2014

Les prix de l'immobilier en France au 1er semestre 2014

Par Christel Villedieu - crédit photo : LCI
Publié le 23/09/2014 - Mis à jour le 25/11/2016
Au niveau national, le prix moyen au m² continue de baisser légèrement (-0,4%), les taux d'intérêt sont au plus bas, et pourtant le marché immobilier ne repart pas et les ventes chutent de -2,8 % entre le premier semestre 2013 et le premier semestre 2014.

Il y a deux raisons à cela. L'entrée en vigueur de la loi ALUR a freiné les transactions, notamment à cause du nombre impressionnant de documents demandés lors de la vente d'un logement en copropriété, ce qui ralentit fortement le marché. Seconde raison, les acquisitions au titre d'investissement locatif sont en chute libre : les annonces du gouvernement relatives à la taxation sur les plus-values, aux réquisitions ou à l'encadrement des loyers ont fait fuir les investisseurs privés. Entre 2012 et 2014, leur part parmi les acquéreurs a baissé de 22% et ce sont plus de 110 000 investissements locatifs qui ne se sont pas réalisés.

 

Quelle est la situation à Paris et dans la région parisienne ?
On le sait, Paris ne réagit pas forcément de la même façon que le reste de la France quand on parle d'immobilier. L'attractivité de la Capitale est toujours extrêmement forte et la demande soutenue, ce qui ne permet pas aux prix de baisser durablement. Les prix parisiens ont donc atteint un plancher et repartent légèrement à la hausse (+0,3%) avec un prix du m2 atteingnant 8229 €. Mais, même dans la Capitale où la pression locative est forte, la part des investissements dans ce domaine s'effondre : -12,1% sur douze mois. En deux ans, les investissements locatifs à Paris ont ainsi chuté de 28%.

En Ile-de-France, le prix moyen au m2 continue de baisser (-1%), mais de façon plus modérée qu'en 2013. Il s'élève désormais à 3246€/m2. Les volumes de transactions demeurent relativement stables malgré un recul de 10,4% des ventes d'appartements. Seuls les départements limitrophes à la Capitale (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne et Seine-Saint-Denis) enregistrent une légère hausse du prix au m2 avec respectivement +1,7%, +0,6% et +1,8%, tandis que les Yvelines accusent la plus grosse baisse (-5,1%).

 

Quelle est la situation en Province ?
Six régions voient leur prix moyen au m2 repartir à la hausse : l'Aquitaine (+3,4%), la Basse-Normandie (+0,8%), la Bretagne (+6,7%), la Champagne-Ardenne (+1,8%), la Haute-Normandie (+5,3%) et le Limousin (+3,5%). La très grande majorité de ces régions avaient vu leurs prix nettement reculer les mois précédents.

14 régions, en revanche, voient leur prix reculer : l'Alsace (-4,1%), l'Auvergne (-2%), la Bourgogne (-0,7%), le Centre (-1,4%), la Franche-Comté (-0,4%), le Languedoc-Roussillon (-4,7%), la Lorraine (-9,1%), Midi-Pyrénées (-2,1%), le Nord et la Picardie (-1,9%), les Pays-de-la-Loire (-5,1%), le Poitou-Charentes (-6,8%), la PACA (-3,8%) ainsi que Rhône-Alpes (-5,2%).

 

Quelles sont les solutions ?
Elles sont entre les mains des pouvoirs publics qui sont les seuls habilités à légiférer et à envoyer des signaux positifs aux ménages et investisseurs privés. Les professionnels de l'immobilier demandent un assouplissement de la loi ALUR et une simplification des démarches nécessaires lors de la vente d'un bien en copropriété (en favorisant notamment la transmission électronique des documents), la fin de l'encadrement des loyers, soulignant qu'en 10 ans, les loyers ont moins augmenté que l'inflation, ainsi qu'un allègement des normes de construction, des mesures qui, combinées, pourront permettre de fluidifier le marché et lui donner une nouvelle dynamique.

 

 

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