Gaillard
Un territoire plus ou moins déserté à l’époque des invasions burgondes, gothes et franques, qui réapparut au XIIIe siècle, possession des comtes de Genève, bourg de garnison fortifié pour protéger les accès à la vallée. Deux siècles plus tard, la ville profita de la puissance des comtes de Savoie dont elle dépendait mais pâtit du déplacement de sa capitale de Chambéry à Turin jugée plus sûre après les tentatives de conquête de François Ier.
Un nom raccourci.
Au cœur des luttes entre Protestants helvètes et Catholiques de France, le château fut rasé par les Genevois, entraînant la modification du nom du bourg de Chastel-Gaillard en Gaillard tout court. Brièvement rattachée à la France révolutionnaire jusqu’en 1815, la cité savoyarde fut annexée à Ambilly avant de recouvrer son statut de commune autonome en 1843 par la grâce du roi de Sardaigne dont elle dépendait. Définitivement rattaché à la France en 1860 par Napoléon III, à l’instar de la Savoie et du comté de Nice, le bourg comptait 1200 habitants environ.
Une économie préservée.
Devenue paroisse en 1876, enfin dotée d’une église, Gaillard échappa à la révolution industrielle et se développa grâce à son artisanat et à son agriculture. Une économie qu’elle a conservée jusqu’à aujourd’hui, horticole et maraîchère sur 70 hectares sur les 400 que compte la commune. Mais profite également de la zone d’activités économique de la Châtelaine ainsi que des infrastructures et du bassin d’emplois genevois tout proches.
Au cœur d’un important bassin d’emplois.
A quelques kilomètres de l’aérodrome et de la gare d’Annemasse et à peine plus de l’aéroport international de Genève ou du TGV, desservie par les autoroutes A40 et A41, Gaillard se montre attractive pour les touristes soucieux de trouver un point de base pour visiter la région, sans compter son château reconstruit au XIXe siècle sur l’emplacement de l’ancienne forteresse. Et offre aux Gaillardins des établissements scolaires jusqu’au collège, l’école des beaux-arts du Genevois, le complexe sportif et culturel Louis Simon et de nombreux équipements publics.
Une ville résidentielle.
Entre Haute-Savoie et Suisse, à 3 km de Genève, à une centaine de kilomètres de Lyon, proche du parc naturel régional du Haut-Jura, Gaillard dispose d’un parc immobilier composé à 15% de maisons individuelles et à 5% de résidences secondaires, où se côtoient quartiers résidentiels et immeubles collectifs dans un environnement préservé labellisé deux fleurs entre lac et montagne, prisé par les travailleurs frontaliers.
