Lamotte-Beuvron
Des Romains qui construisirent une voie militaire près de laquelle un village apparut au Moyen Age, doté d’une église et d’un château défensif établi sur une motte près de la rivière Beuvron, expliquant dès lors son appellation. La seigneurie de Vouzon-Lamotte apparut au milieu du XIIIe siècle, un domaine qui passa de main en main au gré des donations et successions.
Une nature hostile.
Au tournant du XVe siècle, un nouveau château fut construit sur l’emplacement de la forteresse médiévale, mais la nature hostile du lieu n’incita guère les paysans à s’y installer. Un territoire qui resta la propriété de nobles qui y séjournèrent peu, d’autant que la région était réputée la plus mortifère de France. Et si de grandes villes, comme Bourges, surent se développer, Vouzon-Lamotte resta pauvre. Au XVIIe siècle, le château fut reconstruit par l’archevêque de Bourges, seigneur de Vouzon alors que le hameau de Lamotte devenait paroisse aux premières heures du siècle suivant.
Sauvée par Napoléon III.
Erigé en commune après la Révolution sous le nom de La Motte-sur-Beuvron, le village ne comptait alors que 300 habitants, victime de l’insalubrité des marécages alentour et des étangs qui interdisaient toute culture prospère. Il fallut attendre le Second Empire et Napoléon III devenu propriétaire du château de Lamotte et de son domaine, pour que des travaux d’irrigation et le creusement du canal de la Sauldre rendent le territoire de Lamotte-Beuvron exploitable. Le village put alors s’urbaniser, bâtissant un hôtel de ville, reconstruisant son église.
Une démographie positive.
Idéalement placée sur une route importante, Lamotte-Beuvron profita longtemps du passage de voyageurs et des marchandises, abritant de nombreux hôtels et auberges. Mais son essor économique proviendra de ses ateliers de textiles puis de diverses manufactures, fours à chaux, fabriques d’engrais, poteries et papeteries, qui bénéficièrent de l’arrivée du chemin de fer. Aujourd’hui, siège de la communauté de communes Cœur de Sologne, elle abrite un réseau de PME-PMI et connaît enfin une démographie positive.
Capitale de la chasse.
Haut lieu de la chasse, fière de son conservatoire des races rustiques de la Sologne, Lamotte-Beuvron bénéficie de nombreux atouts grâce à son château, au domaine de Saint-Maurice et à son grand centre d’équitation qui héberge la fédération française d’équitation. Et met à la disposition des Lamottois des établissements scolaires jusqu’au collège, une école de musique, un cinéma, une médiathèque, et de nombreuses installations sportives avec piscine et centre équestre.
Au cœur de la Sologne.
Réputée pour la tarte créée par les sœurs Tatin à la fin du XIXe siècle, desservie par l’autoroute A71 et le train, Lamotte-Beuvron abrite un parc immobilier composé à 74% de maisons individuelles parmi lesquelles des habitations en briques et couvertes d’ardoises du XIXe siècle. Au cœur d’une forêt domaniale, idéalement placée à une quarantaine de kilomètres de Romorantin, d’Orléans ou de Vierzon, et à 160 km seulement de Paris.
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