Tournefeuille
Christianisé précocement, soumis à l’autorité royale de Clovis puis à celle des puissants comtes de Toulouse, le pays souffrit des invasions sarrasines puis, quelques siècles plus tard, du phénomène cathare et des croisades albigeoises. Et ce ne fut qu’à la fin du Moyen Age que Tournefeuille apparut, petit village dépendant de la paroisse de Saint-Nicolas de Toulouse.
Un village qui se développe.
Au XVIIe siècle, alors que le bourg s’était développé autour de son église, un nouvel hameau se forma autour d’un château, tirant par ailleurs profit de son désenclavement routier. Une baronnie qui fit partie d’un marquisat par la grâce de Louis XIV en faveur de la famille de Caulet, aristocrates toulousains dont certains membres occupèrent un siège au Parlement de la Ville Rose. Au XVIIIe siècle, Tournefeuille comptait 400 habitants et se dota d’une nouvelle église, bénéficiant de l’expansion de Toulouse et de la mise en service du canal du Midi.
Une population décuplée.
La périphérie toulousaine resta pour une grande part à l’écart de la révolution industrielle, et Tournefeuille demeura un bourg rural et agricole. Fière du séjour de Gaston Doumergue, ancien président de la République, dans ses murs, la ville ne comptait qu’un millier d’habitants au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Et il fallut attendre les Trente Glorieuses pour que la petite commune se lotisse et réponde à une forte demande de logements, multipliant par dix sa population entre 1960 et 2000, pour devenir aujourd’hui une ville résidentielle proche du bassin d’emplois de Colomiers et de l’aire économique de Toulouse.
Une commune bien équipée.
A une dizaine de kilomètres de l’aéroport Toulouse-Blagnac, fière de son patrimoine historique représenté par un château du XVIIe siècle qui abrite aujourd’hui les services de la mairie et l’église Saint-Pierre du XVIIIe siècle, la commune met à la disposition des Tournefeuillais des établissements scolaires jusqu’au collège mais aussi un lycée technique, une école d’enseignements artistiques avec théâtre et arts plastiques, un cinéma et une salle de spectacles, ainsi que de multiples installations sportives dont la base de loisirs de la Ramée sur 250 hectares et ses quatre lacs.
Un immobilier prisé par les familles.
Troisième ville du département, labellisée trois fleurs, dotée de 300 hectares d’espaces verts et de 50 km de pistes cyclables, Tournefeuille est une commune prisée pour sa situation géographique privilégiée à quelques encablures de Toulouse. Et abrite un parc immobilier composé à 77% de maisons individuelles où se côtoient des quartiers pavillonnaires récents, des maisons avec piscine en périphérie et quelques belles demeures bourgeoises sans compter l’habitat du vieux bourg.