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LES LILAS

Les Lilas

Publié le 04/12/2012 - Mis à jour le 24/11/2016
Avant la Révolution, au cœur de massifs boisés aux lilas foisonnants, de champs et de vergers, traversé par la route de Paris à Romainville, le site des Lilas n’était pas habité.
Informations
Département : Seine-Saint-Denis (93)
Région : ILE-DE-FRANCE
Population :
Propriétaire : (source : Insee)
Les biens à louer
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 878 €
Les biens en vente
Région : ILE-DE-FRANCE
Prix moyen du marché : 450 911 €

Mais à la chute de la monarchie, Paris et sa périphérie furent radicalement modifiées par la transformation des paroisses en communes tandis que la Constituante annexait à Paris la partie inférieure de Belleville, la basse Courtille, et que l’enceinte des Fermiers Généraux isolait la capitale. Assurant dès lors l’essor des communes limitrophes qui échappaient ainsi à l’octroi, notamment aux taxes sur les vins et spiritueux.

 

Guinguettes et espaces verts.
Le Pré-Saint-Gervais, Bagnolet et Pantin virent alors se multiplier les guinguettes et autres débits de boissons, pour les Parisiens en mal de campagne, notamment dans le bois de Romainville. Des communes qui s’urbanisèrent au détriment des espaces verts, alors que la construction de l’enceinte de Thiers, en 1840, et la création de huit nouveaux arrondissements parisiens vingt ans plus tard, entraînaient l’annexion des faubourgs situés entre l’enceinte des Fermiers Généraux et celle de Thiers. En ce milieu de XIXe siècle, une partie du bois de Romainville fut défrichée et lotie de quelques centaines de pavillons tandis qu’un fort était bâti, censé protéger Paris d’une nouvelle incursion prussienne.

 

Une autonomie gagnée.
Une période choisie par certains pour réclamer l’autonomie de leurs quartiers qui dépendaient jusqu’alors de Romainville, de Bagnolet et de Pantin, et leur annexion au bois de Romainville pour l’ériger en commune, ce qui fut établi en 1867, sous l’appellation Napoléon-le-Bois bientôt transformée en Les Lilas. Profitant peu de la révolution industrielle, la petite commune accueillit quelques manufactures et fabriques, de savon, de caoutchouc, d’agroalimentaire.

 

Une ville prospère.
Le début du XXe siècle marqua l’essor économique et démographique des Lilas, voyant se construire de nombreux édifices publics, une prospérité à peine freinée par la Grande Guerre pour reprendre dans l’entre-deux-guerres, soutenue par l’arrivée du métro parisien dès 1937. Mais la petite ville vécut douloureusement la transformation du fort en camp d’internement nazi, centre de regroupement avant déportation. Par la suite, équipements et habitat se développèrent au cours des Trente Glorieuses tandis que le tournant du troisième millénaire apportait son lot de modernisations et de renouvellements urbains.

 

Résidentielle et tertiaire.
Desservie par le métro, par les bus de la RATP, Les Lilas reste résidentielle, dotée d’une économie tertiaire à près de 90%, offrant de nombreuses infrastructures aux Lilasiens avec, notamment, un conservatoire de musique et de danse, des établissements scolaires jusqu’au lycée, un cinéma et un théâtre mais aussi de multiples installations sportives. Dotée d’un centre-ville commerçant avec ses petites rues villageoises, Les Lilas bénéficie de toutes les commodités parisiennes et abrite un parc immobilier composé à 11% de maisons individuelles et de quelques grands ensembles.

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