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Votre projet de commerce est modeste ? Pourtant son financement sera crucial…

Publié le 14/12/2016 - Mis à jour le 15/09/2017
On ne le sait pas mais des dizaines de milliers de PME disparaissent chaque année par absence de financement. De la même façon, les créateurs et repreneurs de commerces essuient trop souvent rebuffades et refus catégorique de leur banque habituelle. Une situation d’autant plus paradoxale que les Français demeurent parmi les plus importants épargnants du monde (10 000 milliards € en 2014).

Les chambres de commerce : au cœur du système.

Comme en de nombreux domaines, il n’existe pas LA solution mais une multitude de moyens à mettre en œuvre pour répondre à ce besoin vital de capital pour voir son projet aboutir. A cet égard, les chambres de commerce, en mobilisant tous les acteurs du financement et du développement économique des entreprises, se montrent singulièrement actives en proposant des accompagnements sur mesure et en apportant des idées créatives pour résoudre le besoin de fonds propres.

Vive Internet !

Aujourd’hui, grâce à Internet, on trouve de plus en plus de financements participatifs, des plates-formes en ligne qui mettent en relation investisseurs et PME. Ce qu’on appelle une campagne de crowdfunding. Un dispositif en vogue puisqu’il a permis au premier semestre 2015 de doubler le montant collecté pour s’établir à plus de 130 millions d’euros. Un élan privé soutenu par l’État au travers de la BPI (Banque Publique d’Investissement) qui propose notamment de garantir une partie de votre emprunt auprès de la banque.

 

Les financements « entre soi ».

D’innombrables moyens de financement sont possibles et c’est en étudiant chacun d’eux que vous trouverez la combinaison idéale. Votre apport personnel rassurera banques et investisseurs. Mais, à ce titre, vous pouvez également solliciter un prêt d’honneur, à taux zéro, qui ne nécessite aucune garantie particulière. Emprunt que vous rembourserez dans un délai de cinq ans. L’appel privé à l’épargne reste une option intéressante, ce que certains financiers poètes nomment « love money » car il s’agit de faire appel à la générosité de vos proches, parents ou amis, pour financer votre projet.

 

Mais il faut compter sur les investisseurs.

Si vous avez de la chance, le cédant du fonds vous accordera un crédit-vendeur : ce sera lui qui « fera la banque ». Une formule qui implique une bonne relation entre les deux parties, comme dans le cas d’un employé qui reprend la société dans laquelle il travaille. Les business angels, par principe, se montrent prêts à prendre des risques (mesurés) et à vous financer. De surcroît, il s’agit le plus souvent d’anciens chefs d’entreprise qui mettront à votre disposition non seulement leurs propres compétences mais aussi l’ensemble de leur réseau.

 

Ne négligez pas les aides, diverses et variées.

Enfin, et ce n’est pas négligeable, il existe de nombreuses aides et subventions des régions, de votre municipalité, sans compter les crédits d’impôts et autres exonérations fiscales ou sociales qui accompagnent les nouveaux entrepreneurs. Ainsi, les chômeurs peuvent-ils demander une aide auprès de Pôle emploi au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARCE) ou opter pour un prêt Nacre.

 

En un mot comme en cent, la morale de l’histoire se résume à ne pas se décourager et à sonner à toutes les portes. Les probabilités sont minces qu’un seul type de financement suffise à boucler votre budget et ce sera le plus souvent l’accumulation de solutions diversifiées qui assurera votre réussite.

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