Epernon

A l’instar de sa royale voisine, Sparno (ou Sparnonum) s’était développée autour d’une forteresse avant de bâtir ses propres remparts. Dépendant de la prestigieuse maison de Montfort, le village bâtit au XII^e siècle son église dédiée à saint Pierre. Grâce à une charte de franchises qui favorisa son commerce, Épernon se développa puis, au XIII^e siècle, le fief revint au comte d’Aumale puis passa, au fil du temps, des comtes de Vendôme aux rois de Navarre. Au XVI^e siècle, elle fut rachetée par Jean-Louis de Nogaret de la Valette, mignon de Henri III, ce qui lui valut de voir sa baronnie érigée en duché-pairie tandis que le duc d’Épernon poursuivait son œuvre politique avec des bonheurs divers jusqu’au règne de Louis XIII.

Réputée pour ses pavés et ses meules de moulin.

Au XVIII^e siècle, le duché fut démembré et vendu au maréchal de Noailles et au comte de Toulouse cependant que le village subsistait de son agriculture vivrière mais surtout des vignes qui s’étendaient sur ses coteaux. L’arrivée du chemin de fer, au milieu du XIX^e siècle, lui permit de se désenclaver alors que la commune comptait 1500 habitants. Époque au cours de laquelle les carrières de grès reprirent leur activité, notamment pour fabriquer les pavés qui tapissaient les rues de Paris mais aussi des meules de moulin. Aujourd’hui, troisième bassin économique du département avec la présence d’industries, de commerces et d’artisanat, Épernon tire profit du parc d’activités Techno-Valley.

Un patrimoine et des infrastructures.

A une trentaine de kilomètres de Chartres, à 65 km au sud-ouest de la capitale, fière de son conservatoire des meules et pavés, Épernon a conservé son église du XII^e siècle restaurée au XVI^e siècle et classée aux Monuments Historiques et le prieuré Saint-Thomas créé au XI^e siècle ou encore les Pressoirs, un ancien cellier du XII^e siècle. Par ailleurs, les Sparnoniens bénéficient d’établissements scolaires jusqu’au collège, d’une école de musique et d’une bibliothèque municipales, d’un espace culturel avec une grande salle de spectacles, les Prairiales, mais également d’une piscine et de plusieurs installations sportives.

Un cadre de vie familial et verdoyant.

A une dizaine de kilomètres de Rambouillet mais à la lisière de sa forêt royale, Épernon appartient à la grande couronne de Paris et offre un cadre de vie verdoyant accessible aux familles qui profitent du bassin d’emploi local ou travaillent à la capitale, à trois quarts d’heure de la gare Paris-Montparnasse. Entre Yvelines et Eure-et-Loir, à la limite de l’Île-de-France, la commune présente un parc immobilier composé à 37% de maisons individuelles où se mêlent maisons anciennes et habitat récent et même quelques longères typiques de cette région.