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Avantages et inconvénients d’une résidence secondaire

Avantages et inconvénients d’une résidence secondaire

Publié le 02/08/2011 - Mis à jour le 24/11/2016
Acquérir une résidence secondaire peut être source de bonheurs. Mais cet investissement ne doit pas se décider sur un coup de tête.

Même temporairement occupée, votre résidence secondaire est un bien immobilier comme les autres. Il doit faire l’objet de toutes vos attentions. Autrement dit, il doit offrir le maximum d’atouts et le minimum d’inconvénients (nuisances sonores, visuelles, olfactives).

Certes, ces derniers ne vous gêneront peut-être pas le temps des vacances mais le jour de la revente, il sera difficile de les dissimuler.

Voici donc quelques points à prendre en considération avant de dévaler les pistes de ski ou de contempler les flots bleus.

 

Une situation de rêve.

C’est un classique de l’immobilier : l’emplacement constitue un facteur crucial, notamment pour une résidence secondaire. Pour éviter les allers-retours en voiture, mieux vaut habiter au pied des pistes ou à proximité de la plage. Bien sûr ces emplacements de choix (rares) se paient au prix fort quelle que soit la réputation de la station touristique. Disposer d’une « bonne adresse » constitue un véritable atout pour valoriser son bien.

Cette précaution est nécessaire car, dans certaines villes, le marché immobilier est étroit car uniquement animé par les transactions de résidences secondaires. L’achat d’une maison de vacances n’étant pas une nécessité, les acheteurs ne sont donc pas pressés.

En période difficile, si la conjoncture économique devient mauvaise, les acquéreurs se font même plutôt rares. Il s’agit donc d’un marché immobilier plus sensible aux aléas que celui des grandes agglomérations.

 

Un accès facile et pratique.

Pensez à la proximité des accès routiers et des moyens de transport. Certains voudront volontairement se mettre au vert et s’éloigner le plus possible de la ville.

Toutefois si votre lieu de villégiature est volontairement perdu dans la campagne ou isolé dans un lieu vallonné et peu facile d’accès, il faudra être motivé pour s’y rendre, recevoir ses amis ou ses proches et… attirer des acheteurs potentiels le moment venu.

Éloigné d’une gare SNCF ou d’un aéroport, il faudra toujours disposer d’une voiture, parfois sur place. Si, à la retraite, vous transformez votre résidence secondaire en résidence principale, la proximité des services (hôpital, pharmacien, médecin, bureau de poste) et des commerces deviendra un atout important dans la vie de tous les jours. Pensez-y !

 

Une pluie de charges.

A moins d’avoir hérité, vous achèterez sûrement votre maison de vacances à crédit. En plus des mensualités de remboursement, vous devrez assumer de multiples dépenses. Ces dernières ne sont pas neutres dans un budget.

Des frais d’entretien : dans le cas d’un appartement, il y a bien sûr les charges de copropriété qui peuvent être élevées lorsque la résidence dispose d’une piscine, d’espaces verts (parc, jardin), d’un terrain de tennis, d’une salle de fitness ou d’un gardiennage à l’année.

Sans oublier les travaux exceptionnels comme le ravalement, la réfection de l’étanchéité du bassin de la piscine, etc.

 

A moins d’être neuve, une maison génère aussi son lot de dépenses. Il y a toujours des travaux à faire même s’ils s’étalent sur plusieurs années. Installer le chauffage central, refaire la toiture, changer les fenêtres sont des éléments de confort thermique importants surtout pour une habitation située dans une région où les hivers sont rigoureux (Drôme, Ardèche, Lozère, Savoie, Vosges…).

Des dépenses fixes : elles sont les mêmes que celle d’une résidence principale. Il faudra donc multiplier les frais par deux : les abonnements au gaz, à l’électricité, à internet, la prime d’assurance, le règlement des taxes (foncière et habitation). Les frais de transport : les dépenses d’essence, de billets de train ou même d’avion pour arriver jusqu’à votre lieu de villégiature ne sont pas à sous-estimer. Le dépaysement a un prix.

 

Être propriétaire d’une villa à Porto-Vecchio, d’un condominium à Miami Beach ou d’un ryad au Maroc est plus coûteux, question accessibilité, qu’une longère dans le Perche ! A plusieurs milliers de kilomètres, il est parfois nécessaire de compter sur une personne sur place (qu’il faudra bien sûr rémunérer) pour s’occuper de la résidence secondaire en cas de problèmes (inondation, ménage, etc.), de travaux ou encore pour préparer le logement avant votre arrivée.

La taxe sur la plus-value immobilière : lorsque vous revendrez votre bien, il faudra payer à l'État l'impôt sur la plus-value immobilière, à hauteur de 19% pour l’impôt sur les revenus, et de 15,5% pour les prélèvements sociaux, soit 34,5%. Une taxation qui bénéficie d’exonérations partielles après 6 années pour totalement disparaître après 30 ans…

 

Un œil sur le marché locatif.

Aujourd’hui, vous ne pensez qu’à profiter de votre maison avec vos enfants et vos amis. Mais dans quelques années peut-être par lassitude ou envie de découvrir d’autres horizons, cette destination vous séduira moins. Au lieu de vendre, vous pourrez toujours jouer la carte de la location à l’année, voire (plus rémunérateur) à la semaine ou à la quinzaine le temps des vacances d’été ou d’hiver.

C’est à ce moment que la demande locative locale est la plus active. Ce qui revient à dire qu’une résidence secondaire située dans une zone très touristique devrait générer une demande d’hébergement régulière. Revers de la médaille, si vous louez, il faudra payer des impôts sur vos revenus immobiliers et, le cas échéant, acquitter des frais de gestion locative en cas de recours aux services d’un professionnel de l’immobilier local (agence, gestionnaire…).

 

 

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