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Faire face à un refus de crédit

Faire face à un refus de crédit

Par Bernard Devaud
Publié le 07/03/2012 - Mis à jour le 17/03/2015
Un refus de crédit, c’est le pire des cauchemars pour un acquéreur. Cette "tuile" peut remettre en cause son projet immobilier.

Pire, elle peut carrément l’annuler! Néanmoins, il ne faut pas trop vite baisser les bras. Avec un peu de temps et de bons réflexes, on arrive parfois à trouver en dernière minute une autre solution.

 

Renégocier la date de signature

Si le refus de la banque survient quelques jours avant le délai imparti pour trouver le financement (il est inscrit dans la promesse de vente), il faut vite se tourner vers le vendeur. Si ce dernier n’est pas trop pressé, il peut accepter de décaler de quelques semaines ou mois le rendez-vous chez le notaire. Ce sursis sera précieux pour trouver une autre solution de financement.

Le délai de signature pour l’achat à crédit d’un bien est généralement de trois mois. Toutefois, il peut être plus long (4, 5 ou 6 mois) selon un commun accord entre les deux parties. Tout cela se négocie avant la signature du compromis ou de la promesse de vente.

 

Connaître la raison du refus

Rien n’oblige la banque à motiver son refus de prêt. Mieux vaut essayer de le savoir quand même ou tout du moins cerner les éventuelles faiblesses de son dossier. Est-ce pour des raisons financières ou un endettement trop élevé? Pour la nature risquée du projet? Ou encore pour des raisons de santé ? Autant de motifs qui permettront de rechercher son financement différemment et plus efficacement.

 

Prospecter ailleurs

- Passer par un courtier

Si le refus émane d’une seule banque (faisant suite à une seule demande), il n’y a pas de temps à perdre pour aller en voir d’autres. Pour plus d’efficacité et de rapidité, ayez recours aux services d’un courtier en prêts immobiliers. En quelques jours, ce professionnel aura présenté la demande à plusieurs établissements.

 

- Opter pour une assurance emprunteur "sur mesure"

Pour un emprunteur âgé(e) ou malade, mieux vaut souscrire à une délégation d’assurance adaptée. Plus chère que la couverture standard proposée par la banque, cette assurance décès invalidité constitue, pour les personnes ayant des problèmes de santé, le sésame pour obtenir l’accord du prêteur.

L’agent immobilier pourra jouer les intermédiaires entre vendeur et acheteur pour retarder la date de signature chez le notaire. Si besoin, il pourra orienter l’acquéreur vers des établissements financiers locaux, voire des courtiers installés dans le secteur.

 

 

 

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