Grasse

...de Romains avant de connaître de multiples raids et invasions barbares. Mais alors que la Provence était rattachée à la France, Grasse devint possession de la Lombardie puis de la Bourgogne, subissant les pillages des Sarrasins avant de recouvrer une certaine autonomie au tournant du millénaire. Une liberté qui entraîna une prospérité rapide, grâce à son artisanat, son commerce, à ses immigrés aussi venus d’Espagne ainsi qu’aux Juifs qui y trouvèrent une terre d’accueil. La ville entreprit alors un fructueux négoce avec de grandes villes italiennes mais aussi les cités voisines.

Une puissance administrative et judiciaire.

Revenue dans le giron des comtes de Provence, Grasse n’en conserva pas moins la plupart de ses franchises, poursuivant sa croissance économique, devenue puissance administrative et judiciaire, bientôt soutenue, au XIVe siècle, par les ordres monastiques qui s’y implantèrent. La ville s’étendit, construisit de nouveaux remparts, créa de nouveaux quartiers pour abriter une population de près de six mille habitants. Mais le siècle suivant fut le théâtre de luttes de pouvoir, d’épidémies ravageuses qui affaiblirent la ville qui, sous le règne de Louis XI, revint au royaume de France avec toute la Provence avant d’être envahie par Charles Quint et de subir les contrecoups des guerres de Religion.

Capitale du parfum.

Hostile à la Révolution mais n’en souffrant guère, préfecture temporaire du département du Var, Grasse entama une nouvelle croissance économique en abandonnant peu à peu le textile et le travail du cuir au profit de la production de parfums, entraînant à sa suite de nombreuses manufactures nécessaires à la production des parfums : verriers, bouchonniers, imprimeurs, transporteurs. Aujourd’hui, Grasse demeure la capitale du parfum, également leader dans les productions de synthèse et les arômes alimentaires, une activité économique secondée par le tourisme.

Lieu de villégiature depuis le XIXe siècle.

Rénovation de la voirie, réhabilitation de l’habitat et du tissu urbain, rénovation de son cœur historique, les projets se multiplient à Grasse à l’image de la pépinière commerciale créée au cœur du centre historique. A 30 km de l’aéroport Nice-Côte d’Azur, lieu de villégiature depuis le XIXe siècle, profitant d’un climat exceptionnel, à proximité immédiate de plusieurs stations balnéaires, tirant parti du dynamisme économique de Sophia Antipolis à quelques encablures, tout participe à l’attractivité grassoise.

Un immobilier accessible.

Composé d’un peu plus de 5% de résidences secondaires et de 36% de maisons individuelles, le parc immobilier grassois se partage entre cœur historique caractérisé par ses maisons provençales, parfois influencées par l’architecture italienne, un centre-ville dont les petites rues et placettes ont été rénovées, mais aussi des immeubles qui jouxtent des hôtels particuliers, de riches demeures bourgeoises du XIXe siècle, et un habitat plus récent. En périphérie, habitat de standing et ancien à rénover côtoient les locations saisonnières ou à l’année, à des prix souvent moindres que ceux généralement pratiqués dans la région.