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Le marché immobilier a piètre Alur

Le marché immobilier a piètre Alur

Publié le 30/06/2014 - Mis à jour le 24/11/2016
Dégradation des ventes en copropriété et de l'investissement locatif Les chiffres du 1er semestre 2014 viennent confirmer ce que les professionnels de l'immobilier redoutaient et exprimaient ouvertement, le Réseau CENTURY 21 en tête.

Le nombre de ventes enregistré au niveau national un recul de -2,8% entre le 1er semestre 2013 et le 1er semestre 2014, ceci résultant essentiellement d'une forte contraction des ventes d'appartements (-6,8%).

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Deux raisons principales à cela :

1) L'entrée en vigueur de la loi ALUR à partir du 27 mars 2014. Une des mesures de ce texte fleuve exige en effet qu'un nombre substantiel de documents soient désormais annexés à la promesse de vente d'un lot en copropriété. Or l'obtention de ces documents nécessite beaucoup de temps, ce qui ralentit les transactions et impacte directement le dynamisme du marché.

2) La baisse des ventes à titre d'investissement locatif pour le 5ème semestre consécutif.

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Sur le plan national, le prix moyen au m² continue de baisser et enregistre un léger recul de 0,4%. Associée à un niveau de taux historiquement bas, cette diminution du prix moyen au m² devrait favoriser une reprise d'activité. Et pourtant, il n'en est rien :
celle-ci se fait désespérément attendre.

Ce n'est pas faute de demande, car celle-ci est toujours aussi vigoureuse. Les acquéreurs n'hésitent pas à se porter sur des biens dont le montant moyen est supérieur à celui constaté en 2013. Dans l'hexagone, le coût moyen d'une transaction atteint désormais 204 419€, soit une hausse de 1,3% par rapport au 1er semestre 2013.

Profitant des conditions de crédit exceptionnellement avantageuses et de prix au m² plus bas, les acquéreurs réduisent leur quotité de financement (passant de 81,9% au 1er semestre 2013 à 75,5% au 1er semestre 2014), ils raccourcissent également sensiblement la durée de leur crédit, et utilisent l'enveloppe du montant emprunté pour acheter plus grand, gagnant ainsi 1,9m² en moyenne sur douze mois.

Les employés ouvriers et les cadres moyens composent l'essentiel de ces acquéreurs ; leur proportion se maintient respectivement à 41,7% et 24,6%. La part des cadres supérieurs et des commerçants/artisans chute en revanche sur douze mois (-2,2% et -10,3%), les premiers réalisant 14,2% des transactions quand les seconds n'en sont instigateurs qu'à hauteur de 6,1%.

Ces transactions sont très majoritairement (72,8%) destinées à l'achat de la résidence principale. Les acquisitions de résidences secondaires continuent de reculer pour ne représenter que 6,8% du marché. Quant à la part des transactions effectuées au titre d'investissement locatif, celle-ci se dégrade encore.

Depuis 2012, la communication du gouvernement, multipliant les annonces ou mesures relatives à la taxation sur les plus-values, la réquisition des logements et l'encadrement des loyers, a paralysé les investisseurs. Entre 2012 et 2014, ce sont déjà plus de 110 000 transactions à titre d'investissement locatif qui ne se sont pas réalisées. La part des investisseurs chute de -8,4% entre le 1er semestre 2013 et le 1er semestre 2014 pour ne représenter désormais que 15,3% du marché.

Parallèlement, nombre de propriétaires bailleurs, inquiets des mesures de la loi ALUR sur l'encadrement et la révision des loyers, ont préféré retirer leur bien locatif du marché quand le bail arrivait à terme. Les pouvoir publics sont en train d'assécher le parc locatif privé et d'organiser une pénurie de logements à la location. 


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