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Remboursement de crédit : en cas de difficultés passagères, des solutions existent

Remboursement de crédit : en cas de difficultés passagères, des solutions existent

Publié le 28/07/2011 - Mis à jour le 03/10/2022
Chômage, baisse des revenus, réduction des primes ou des heures supplémentaires. En période de crise, les fins de mois sont difficiles. Pourtant, le remboursement d’un crédit immobilier doit se poursuivre.

Plus lourds à assumer que d’habitude, ces crédits disposent néanmoins de souplesse et de filets de sécurité bien utiles en cas de problèmes financiers. Voici quelques pistes à explorer.

 

Quels arrangements demander à son banquier ?

Mieux vaut anticiper cette période délicate. Tout se joue dans les 90 jours qui suivent le premier retard de paiement. Face à des difficultés financières, il est toujours préférable de rendre visite à son banquier qui, dans un souci de pragmatisme, pourra vous proposer des aménagements.

Toutes les banques indiquent qu’une solution amiable peut être trouvée, mais au cas par cas. Pour y parvenir, plusieurs paramètres entrent en ligne de compte comme le profil du client, sa situation financière, son ancienneté dans la banque, ou encore le montant de ses avoirs ou de ses placements.

A savoir : avant de rencontrer le banquier et d’attendre ses propositions, mieux vaut relire son dossier de crédit et repérer les marges de manœuvres contractuelles. Elles y sont toutes mentionnées avec les éventuels frais afférents.

 

Est-il possible de faire jouer la carte de la modulation ?

Tous les crédits immobiliers à taux fixes offrent une possibilité de modulation, c’est-à-dire la diminution ou la majoration de la mensualité prévue initialement. Toutefois, ces marges de manœuvre varient selon les établissements.

Dans certaines banques, la réduction est limitée à 10 ou à 15%. Ailleurs, cet allègement n’est accordé que si la mensualité de départ a, au préalable, été majorée.

A savoir : la baisse consentie est toujours plus faible que les majorations…

Autre contrainte à connaître dans ce jeu des modulations : lorsque la mensualité baisse, cela se répercute aussitôt sur la durée. Or, cet allongement est souvent limité à 2 ou 3 ans. De plus, les banques imposent souvent 12 à 24 mois minimum entre deux modulations.

 

Et le report des échéances ?

Une seconde solution, plus radicale, consiste à demander au banquier un report partiel ou total des échéances. Là encore, les scénarios proposés diffèrent. Parfois, seule l’assurance continue d’être payée mensuellement, le remboursement de la dette (capital et intérêts) étant suspendu plusieurs mois consécutifs.

Dans d’autres cas, l’assurance et les intérêts sont honorés, le capital restant dû étant gelé. Les banques encadrent strictement ces reports en limitant leur fréquence, avec une prolongation maximale du crédit à 24 mois. Selon les établissements, ce service peut être gratuit ou payant.

Cette souplesse donne une bouffée d’air frais aux budgets étranglés, mais elle a un prix qui majore le coût final de l’emprunt. Exemple : en contrepartie d’un différé total pendant six mois d’un crédit de 200 000€ à 4% remboursable sur 25 ans, le coût total du crédit augmente de 10 000€, ce qui équivaut à un taux global de 4,3%.

 

Le cas échéant, faut-il faire jouer l’assurance perte d’emploi ?

Bien sûr ! A condition de l’avoir souscrite à la signature du prêt. Cependant, ces assurances présentent souvent une carence et/ou une franchise de plusieurs mois. De la même façon, la durée d’indemnisation est limitée dans le temps et la mensualité du crédit peut n’être couverte que partiellement.

 

Quelles sont les sécurités offertes par les prêts à l’accession sociale (PAS) ou conventionnés (PC) ?

Grâce à une attestation de sa banque précisant qu’il a souscrit un prêt aidé (PAS, PC), l’emprunteur en difficulté financière peut faire valoir auprès de la CAF ses droits à l’aide au logement (APL). Ces subsides publics seront bien utiles pour régler une partie de la mensualité.

A savoir : le PAS permet aussi un report de la moitié des mensualités pendant un an maximum.

 

Quid de l’aide proposée par Action Logement (ex 1% Logement) ? Le dispositif Sécuri-Pass permet aux salariés d’une entreprise assujettie au 1% Logement, d’obtenir une avance gratuite correspondant à la moitié des remboursements, dans la limite de 400€ par mois pendant 12 mois au maximum.

Soit 4 800€ au plus, remboursables sur 10 ans au maximum. Cette solution est renouvelable une fois.

 

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