Frépillon
...et permirent le développement économique et démographique de certains villages. Mais les invasions barbares en désertifièrent la plupart, un exode bientôt compensé par l’implantation de monastères. Au début du deuxième millénaire, la région se développa sous l’égide des seigneurs de Montmorency tandis que le site de Frepillum demeurait couvert de forêts et de garennes propices à la chasse.
Un humble hameau.
Un site qui n’était alors qu’un hameau de quelques maisons paysannes rassemblées autour de leur église Saint-Nicolas, souffrant des exactions anglaises et des troubles de la guerre de Cent Ans. Frepilione dont la cure dépendait de l’évêché de Paris, n’apparut qu’au milieu du XVe siècle, probablement détachée de la paroisse de Méry-sur-Oise. Possession de l’abbaye de Maubuisson qui en avait été dotée par la reine Blanche de Castille, le domaine fut partagé entre plusieurs fiefs qui passèrent de main en main au fil des siècles.
A l’abri de l’industrialisation.
Au XVIIIe siècle, Frépillon comptait 450 habitants et vit son domaine démembré, le petit bourg se partageant entre vignerons et artisans, profitant par ailleurs de l’exploitation de carrières de gypse pour produire du plâtre. Ce ne fut qu’à la fin du XIXe siècle qu’un simple arrêt de train sur la ligne Ermont-Valmondois permit un premier essor de la bourgade qui resta cependant oubliée de la révolution industrielle, finalement reliée au réseau électrique dans l’entre-deux-guerres.
Une ville résidentielle.
A 24 km de Paris, à 15 km de Cergy-Pontoise, desservie par l’autoroute, Frépillon demeure aujourd’hui une petite commune résidentielle limitrophe de la forêt de Montmorency, dont le parc immobilier se compose à 88% de maisons individuelles où briques et pierres meulières prédominent. Tandis que les Frépillonnais profitent des infrastructures de Méry-sur-Oise ou de Bessancourt voire de Taverny, et de la croissance économique du Grand Paris.