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La Varenne Saint Hilaire

La Varenne Saint Hilaire

Publié le 12/03/2014 - Mis à jour le 24/11/2016
Bien qu’elle bénéficie d’un code postal, La Varenne-Saint-Hilaire n’est pas une commune mais un quartier résidentiel de Saint-Maur-des-Fossés dont elle fut un village voisin jusqu’à la Révolution.

Le site des Fossés fut très tôt peuplé par des Gaulois Parisiis conscients des avantages du méandre protecteur de la Marne. Ce qui ne les empêcha pas d’être colonisés par les Romains qui y bâtirent un castrum. Mais à la chute de l’Empire, au moment des invasions barbares, l’endroit fut déserté et il fallut la christianisation et surtout l’implantation d’un monastère dans la péninsule des Fossés pour qu’un hameau se reforme, serré autour de son église dédiée à Saint-Pierre puis à Saint-Maur quand elle recueillit, au IXe siècle, des reliques du religieux.

 

Deux paroisses.

Non loin de là, dans la plaine de La Varenne, s’était établi un village doté d’une église dédiée à Saint Hilaire de Poitiers dont l’abbaye des Fossés aurait détenu des reliques. Un petit village de paysans qui payaient difficilement leurs redevances à l’abbaye en raison d’une terre ingrate. Au début du XIIIe siècle, Varenna souhaita se démarquer du village des Fossés et marqua son territoire d’un fossé ou d’une palissade, ce qui lui valut le surnom de Clausa Varenna. Epoque au cours de laquelle une nouvelle église dédiée à Saint-Nicolas fut bâtie non loin de là, partageant dès lors les paroissiaux de La Varenne entre les deux églises.

 

Un lieu de pèlerinage.

Le village de Saint-Maur devint une destination de pèlerinage des croyants venus contempler les reliques du saint en l’abbaye, ce qui favorisa l’essor économique et démographique de l’endroit. Au XVIe siècle, le monastère revint au chapitre de Paris dont l’évêque, Jean du Bellay, fit construire un château qu’il céda à Catherine de Médicis avant qu’il ne revienne à la famille de Condé. Au début du XVIIIe siècle, Louis de Bourbon-Condé jugea que l’église, bâtie près de la Marne, se trouvait trop éloignée des maisons du village et la fit détruire au profit d’un nouveau bâtiment plus proche des habitations qui s’étaient multipliées depuis l’agrandissement du parc de Saint-Maur.

 

Un écart annexé à Saint-Maur.

Ainsi le village de Saint-Maur comprenait-il deux paroisses, chacune dotée de son église ; celle de Saint-Nicolas et celle de La Varenne connue également sous le nom de Saint-Hilaire. Cette dernière, parfois appelée La-Varenne-Saint-Maur au cours de son histoire pour la distinguer des autres Varenne, comptait aux premières heures du XVIIIe siècle une soixantaine d’habitants. Qui subsistaient à la Révolution de l’agriculture céréalière mais aussi de l’exploitation de carrières. Et tandis que Saint-Maur perdait le village de Pont-des-Fossés qui devint une commune à part entière sous le nom de Joinville, elle gagna l’écart de la paroisse Saint-Hilaire. Et connut une nouvelle urbanisation avec l’arrivée du chemin de fer et la construction de maisons de plaisance entre autres demeures bourgeoises.

 

Un quartier résidentiel prisé par les familles.

Quartier résidentiel de Saint-Maur, La Varenne profite de toutes ses infrastructures avec sa desserte par quatre stations du RER, l’autoroute A4 qui place la commune à une vingtaine de minutes de Paris, de ses établissements scolaires jusqu’au lycée, d’un cinéma et d’une médiathèque, d’un conservatoire et d’un théâtre sans compter les installations sportives saint-mauriennes avec piscine, centre hippique et base nautique. Mais La Varenne abrite également sur son propre territoire le musée d’art dit Villa Médicis et présente un parc immobilier essentiellement composé de maisons individuelles, très prisé par les familles qui en apprécient le cadre de vie et les kilomètres de berges aménagées de la Marne.

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