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Comment faire restaurer un parquet ancien ?

Comment faire restaurer un parquet ancien ?

Publié le 20/06/2017 - Mis à jour le 20/06/2017
La restauration comprend la préparation, le ponçage et la finition vitrifiée, huilée ou cirée du parquet s’il est en bon état.

Le prix de rénovation d’un parquet dépend de plusieurs facteurs : superficie du parquet, ampleur de la rénovation (simples tâches ou zone d’usure), type de finition (cirage, vitrification, etc.).

 

Le prix pour le ponçage et la vitrification d’un parquet en bois massif est d’environ 25/30 euros/m2. Plus la surface est grande, plus ce tarif est négociable. Au-delà de 75 m2, il est possible d’obtenir une réduction de 20% (ou plus).

 

Au prix de base peuvent s’ajouter les coûts de restauration, par exemple s’il est nécessaire de remplacer des lames. Cette opération peu faire grimper la facture : pour atteindre la lame cassée, il faudra en effet déclouer les autres lames. Le prix proprement dit de la lame à changer sera en sus. Il varie selon les essences : chêne, charme, hêtre, etc. A titre d’exemple des lames de chêne anciennes de 24 mm d’épaisseur se négocient environ 250 euros/m2.

 

La première étape de la restauration consistera à remettre le plancher d’équerre. Avant d'effectuer le ponçage et les finitions, le parquet doit en effet être réparé et nettoyé. Cela implique par exemple de repérer la lame qui grince, de reclouer celle qui a quitté sa lambourde, d’enfoncer les têtes de clous en saillie, puis de les dissimuler avec de la pâte à bois, etc.

 

Ce n’est qu’ensuite que le ponçage du parquet pourra débuter avec une ponceuse à bande. Le principe est de poncer dans le sens du bois, en décalant de quelques centimètres à chaque passe. Cette opération est délicate. Il s’agit d’éviter les manœuvres maladroites pouvant occasionner des creux par endroits.

 

Si le plancher a été recouvert par une moquette, il s’agira d’abord d’enlever la colle avec un abrasif à gros grains, avant d’affiner avec un grain plus fin. Les bords de la pièce seront ensuite travaillés avec une petite ponceuse (la « bordureuse ») et les angles terminés au racloir.

 

Bon à savoir : Une fois le bois suffisamment propre en surface, les professionnels installent un sac de réception de poussière sur leur ponceuse. Il récupère ensuite cette poussière pour la mélanger avec du mastic. Une fois sec, ce mastic retrouvera la teinte originelle du bois.

 

Vitrifier, cirer ou huiler ?

 

L’étape de ponçage terminée, trois solutions sont possibles :vitrifier le plancher, l’huiler ou le cirer. Chacune de ses solutions a ses avantages et ses inconvénients.

 

La vitrification permet de protéger durablement le parquet contre les taches, les chocs, les rayures, etc. Plusieurs finitions (mate, brillante, etc.) sont disponibles. Le principal inconvénient de la vitrification est qu’à la longue, le parquet peut jaunir ou s’écailler.

Techniquement, la vitrification commence par l’étalage de sous-couches obturant les pores du bois. Le vitrificateur est ensuite passé sur ce « fonds dur » en deux ou trois couches.

 

Le huilage donne un aspect « authentique » au parquet. L’huile imbibe le bois en créant une sorte de protection naturelle contre les taches. L’aspect négatif de cette solution est son aspect irrémédiable : le bois est imprégné en profondeur.

 

Techniquement, l’huile est badigeonnée à la brosse ou au rouleau à polis courts, par couches fines.

 

Solution traditionnelle, la cire nourrit et protège le parquet en lui donnant une patine incomparable. En contrepartie, elle est moins protectrice qu’un vernis. En cas de tache, il faudra parfois poncer, puis cirer à nouveau. Le plus souvent les professionnels appliquent la cire à l’aide d’un pinceau large ou un linge de coton avant de passer la lustreuse.

 

À lire aussi : Le parquet, essence même du plancher

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