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Travaux : Quatre conseils pour acheter les parties communes de son immeuble

Travaux : Quatre conseils pour acheter les parties communes de son immeuble

Par Franck Herbin
Publié le 28/03/2012 - Mis à jour le 17/02/2016
Le rachat des parties communes de son immeuble est une aubaine pour un copropriétaire.

C’est l’occasion d’avoir plus de surface sans changer d’adresse, ni même d’appartement ! Mais pour arriver à ce résultat, il faut faire preuve de persuasion et de ténacité. Explications.

 

Dénicher des mètres carrés en plus

 

Acheter un couloir, un palier, des combles ou l’ex loge du gardien sont de précieux moyens de gagner de la surface habitable tout en restant chez soi. Avant même d’annoncer officiellement votre intention d’acheter « un bout de copro» en assemblée générale des copropriétaires, mieux vaut « faire campagne » dans l’immeuble. En contactant individuellement les habitants et en leur exposant vos intentions, il est possible de savoir qui est favorable ou opposé au projet.

 

Cette prise de contact informelle offre l’occasion de rallier certains copropriétaires à votre cause. Il ne faut pas hésiter à expliquer l’opération envisagée avec un argumentaire bien ficelé, des plans, des photos et l’impact pour l’immeuble.

 

Attention : même à ce stade, votre projet peut capoter pour raison de malveillance, de conflits, de mésentente entre habitants ou même par simple désintérêt.

 

Proposer un prix séduisant

 

Pour convaincre, mieux vaut proposer une valeur qui reflètera ce qui se pratique dans le quartier. Pour plus d’objectivité et de transparence, mieux vaut que l’estimation soit réalisée par un professionnel (agent ou expert immobilier). Pour emporter l’affaire mieux vaut parfois proposer un peu plus que le prix du marché ou accepter de prendre en charge quelques travaux de copropriété.

 

Cet argument financier peut influencer positivement les copropriétaires indécis. De plus, le produit de cette vente peut aider à alléger les finances de la copropriété.

 

Obtenir le feu vert de l’AG

 

Le rachat de parties communes nécessite non seulement l’accord de la copropriété (article 26 de la loi du 10/07/65) réunie en assemblée générale mais un vote à la majorité. Faute de quoi, le projet tombe à l’eau.

 

A vous de convoquer à vos frais une AG exceptionnelle ou d’attendre la tenue de l’AG annuelle. Quoiqu’il arrive, il faudra ce jour là se montrer persuasif, présenter des plans et si besoin se faire aider d’un architecte qui expliquera les éventuelles conséquences sur le bâti de l’immeuble et les précautions prises (assurance dommages ouvrage, etc.).

 

Faire recalculer les millièmes

 

Une fois le feu vert obtenu, il ne faut pas oublier de procéder à une nouvelle répartition des millièmes dans l’immeuble. En fait, la création d’un lot de copropriété chamboule la répartition initiale.

 

Seul un notaire peut se charger de modifier le règlement de copropriété et se doit d’en publier une « nouvelle version » au Bureau des Hypothèques. Supportés par le copropriétaire acquéreur, ces frais se chiffrent entre 2.000 à 3.000 euros.

 

 

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