Taux transférable : plus que jamais d'actualité
Prix encore sages, taux au plancher : si vous souscrivez un prêt pour financer un achat immobilier dans les semaines qui viennent, assurez-vous que l’option « transférabilité » figure bien au contrat.
Compte tenu du niveau actuel des taux - environ 1,20% sur 15 ans et 1,50% sur 25 ans - cette option vaut de l’or.
Elle vous permet de conserver les conditions du prêt initial si vous achetez un nouveau bien quelques années plus tard. En d’autres termes si dans 10 ans, les taux de crédit ont repris 1 ou 2 points, vous vous endetterez sur la même base qu’en 2016.
Evidemment si, à l’avenir, les taux franchissent de nouveaux records à la baisse, vous aurez intérêt à laisser tomber la transférabilité et à contracter un nouveau prêt. Mais cette hypothèse est peu vraisemblable. La probabilité de voir les taux remonter est plus forte que de les voir baisser.
Autre avantage de la transférabilité, lorsque l'on solde un crédit pour en contracter un nouveau, les frais s'accumulent : pénalités de remboursement anticipé, prise d'hypothèques, frais de dossier exigés par le nouveau préteur, l'addition ne cesse de s'allonger. Rien de pareil avec la transférabilité : avec elle, vous ne paierez que des « frais de traitement ».
Outre le taux initial, l'assurance décès invalidité attachée au prêt de départ est également transférable. Le montant des primes étant modulé selon l'âge et l'état de santé de l'emprunteur, cette transférabilité peut s'avérer avantageuse.
Bon à savoir : pour que votre crédit soit transférable, il faut que le montant de votre future acquisition soit au moins égal au capital restant dû sur le prêt initial. Pour s’en assurer, votre banque pourra vous demander de lui fournir le compromis de vente du logement que vous occupez ainsi que celui du bien que vous convoitez.