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Assurance emprunteur : les banques, grandes perdantes en 2018.

Assurance emprunteur : les banques, grandes perdantes en 2018.

Publié le 31/03/2018 - Mis à jour le 14/09/2018
Il fallait s’en douter. Depuis le 1er janvier 2018, les Français ont la possibilité de résilier l’assurance de leur prêt à chacune des dates anniversaires du contrat. Et ils ne s’en privent pas !

Le monopole bancaire battu en brèche.

En matière d’assurance de prêt, la concurrence joue à plein depuis cette année puisque la législation permet de résilier sa police à chaque terme annuel du contrat, sans compter qu’il était déjà loisible, dès l’origine de l’emprunt, d’opter pour l’assureur de son choix. Un coin enfoncé dans le quasi-monopole des banques qui, près de 9 fois sur 10, convainquaient leurs clients d’adhérer à leur assurance propre ainsi que nous l’expliquions dans un précédent article. Effectivement, après seulement un trimestre d’application de cette nouvelle loi, il appert que les nos compatriotes ont immédiatement compris les économies qu’elle pouvait leur apporter.

 

Un marché de l’assurance singulièrement juteux.

Il s’agit d’un vaste marché puisqu’il concerne quelque 15 millions d’emprunteurs français qui pourront envisager à la baisse le coût de leur assurance emprunteur. D’ailleurs, à cet égard, certains experts envisagent d’ores et déjà une perte de plus d’un milliard en 2018. Et au terme de trois mois, les comptes sont révélateurs : 3 000 contrats ont été résiliés par les emprunteurs, ce qui a induit un manque à gagner de près de 30 millions d’euros pour les établissements bancaires. En effet, toute police « perdue » par ces derniers leur occasionne une perte de 9 000€ en moyenne.

 

Les banques devront faire un effort.

Comme on pouvait s’y attendre, ce sont les grands organismes prêteurs que sont le Crédit Agricole, la Caisse d’Épargne et La Poste qui deviennent les vrais perdants de l’entrée en vigueur de cette loi. Une défection des assurés qui risque de croître exponentiellement dans les mois et années à venir et qui devrait contraindre les banques à proposer des assurances bien moins onéreuses que ce qu’elles proposaient jusqu’alors, voire de faire un effort supplémentaire sur les conditions de leurs prêts immobiliers afin de s’attacher leurs clients et d’en attirer de nouveaux.

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